Le mot de M. Moustapha Ali ALIFEI, nouveau président du REFRAM

Par Moustapha Ali ALIFEI - le 29-10-2013

- Monsieur le Ministre de la communication, porte parole du Gouvernement, représentant le Premier ministre, Chef du Gouvernement

- Mesdames et Messieurs les Présidents des instances francophones de la Régulation,

- Madame et Messieurs les Présidents des Grandes institutions de la République,

- Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement,

- Mesdames et Messieurs les Représentants du Corps diplomatique,

- Mesdames et Messieurs les Représentants des organisations internationales et Régionales,

- Distingués Invités en vos qualités, rangs et grades,

- Mesdames et Messieurs

2013_10_16 - Moustapha Ali ALIFEÏ (464x656)

M. Moustapha Ali ALIFEÏ, président du HCC (Tchad), président du REFRAM.

Au moment où nous nous rapprochons de la fin des travaux de la 3ème Conférence des présidents du réseau francophone des autorités de régulation des médias, permettez-moi, sans fausse modestie de vous exprimer toute ma satisfaction.

Satisfaction d’abord pour le haut niveau de représentation des pays membres et organisations partenaires, mais aussi et surtout satisfaction pour les éminentes et doctes contributions que les uns et les autres ont apportées pour enrichir notre réflexion tout au long de ces deux journées.

Je retire à chacune de nos rencontres la conviction que si le REFRAM n’avait pas existé, il fallait l’inventer.

En effet, chacune de nos instances prise individuellement aurait mille et une difficultés, sans doute à des degrés moindres pour nos collègues de l’hémisphère nord, à faire face aux défis et enjeux auxquels, nous devons faire face, en tant qu’instances de régulation, dans un monde en constante évolution tant il est que les besoins réels ou supposés de nos contemporains en matière d’information sont nombreux, divers et présents.

A ce sujet, « quelles gouvernance des instances de régulation des médias face aux défis de la démocratie et de la transition numérique » est un thème bien à propos.

Nous sommes placés devant deux challenges majeurs. Le premier est de sauvegarder les principes fondateurs de notre organisation à savoir l’indépendance, l’efficience et la transparence.

Le second challenge et non des moindres est d’inscrire nos instances dans ce mouvement de transition numérique.

Enfin il y a aussi le dilemme de la démocratie, du pluralisme et des attentes ou besoins réels des populations que nous sommes appelés à servir face à tout ce flot d’informations.

Tout cela nous place devant des défis et peut être aussi un dilemme, celui de notre capacité à maitriser le temps et les moyens.

Les échanges de la 3ème Conférence des présidents du REFRAM, par leur pertinence et leur densité sont de nature à nous rapprocher de nos objectifs dont le plus important est de mettre nos instances au service de l’intérêt général.

Permettez-moi de constater que malgré la complexité de notre tache, la rencontre de N’Djamena a été pour nous, le HCC Tchadien, un moment irremplaçable d’enrichissement.

Vous venez, chers collègues du REFRAM, de nous faire l’honneur de nous confier la présidence de notre organisation. Je voudrais en ce moment précis, saluer le travail exemplaire accompli depuis deux ans par notre ami, M. Dominique VOSTERS qui nous passe le flambeau et d’honorer la venue à la vice-présidence du REFRAM de Monsieur Ibrahim SY SAVANÉ, Président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle de la Côte d’ivoire.

Nous fondons vivement notre espoir sur cet attelage Tchad / Côte d’Ivoire, pour conduire à terme la feuille de route 2014-2015 que nous venons d’adopter à N'Djamena et dont les principales actions sont axées autour de trois thèmes :

  1. Les médias de service public ;
  2. La protection des mineurs ;
  3. Le traitement des plaintes.

Chers amis du REFRAM,

Le séjour de N’Djamena a sans doute paru long à cause d’éventuels désagréments, inévitables dans l’organisation de telles manifestations. Il a sans doute aussi paru bref pour ceux qui auraient aimé découvrir encore plus longtemps les Pays de Toumai.

Nous espérons pour les uns et les autres, que ce n’est que partie remise et que l’occasion sera donnée une autre fois au Tchad de faire mieux.

Tout en nous remerciant pour votre participation active à nos travaux, je vous souhaite un bon retour dans vos pays respectifs, dans l’espoir de nous retrouver en 2015 a Abidjan.

Je vous remercie.

Moustapha Ali ALIFEI