La Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) de Tunisie organise les 8 et 9 novembre 2021 un séminaire à Tunis consacré à « la régulation des médias à l’ère des plateformes ».
Le séminaire sera ouvert par M. Nouri LAJMI, président de la HAICA, président du REFRAM en exercice, par M. Roch-Olivier MAISTRE, président du CSA, vice-président du réseau et par M. Bertrand LEVANT, représentant de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’ordre du jour prévoit trois sessions sur les thèmes suivants :
- La régulation et la « plateformisation » ;
- Le soutien au développement et à la découvrabilité de la création et de la production audiovisuelles ;
- La lutte contre la désinformation.
Placé sous l’égide du Programme d’appui aux médias tunisiens (PAMT2) de l’Union européenne et avec la participation de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ce séminaire verra la participation de plusieurs membres du réseau, notamment Mme Latifa AKHARBACH, présidente de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle du Maroc, M. René BOURGOIN, président de la Haute Autorité de la communication audiovisuelle de Côte d’Ivoire, M. Karim IBOURKI, président du CSA de Belgique (Wallonie-Bruxelles), M. Babacar DIAGNE, président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel du Sénégal et président de la plateforme des régulateurs de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, M. Mathias TANKOANO, président du Conseil supérieur de la communication du Burkina-Faso, et M. Nouri LAJMI, président de la Haute Autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) de Tunisie et hôte du séminaire.
Un rapport sera rédigé à la suite de ces travaux qui s’inscrivent dans la lignée des réflexions que le réseau a engagées depuis plusieurs années sur les nouvelles problématiques auxquelles sont confrontés les régulateurs de tous les continents : montée en puissance des plateformes en ligne (réseaux sociaux et partages de vidéos), libertés d’expression et de communication face à la lutte contre les discours de haine ou la désinformation mais également défense du pluralisme des courants de pensée et d’opinion en période électorale et soutien à la création et à la diversité des contenus culturels, en particulier dans le monde Francophone.